Négocié par Christophe Grudler, le programme des satellites européens IRIS² a été adopté

C’est un grand jour pour l’autonomie stratégique européenne. L’Union européenne va renforcer ses capacités spatiales de manière significative, avec ces nouveaux satellites européens IRIS² .
Après les satellites européens Galileo (le ‘GPS européen’, utilisé par plus de 2 milliards d’appareils mobiles dans le monde), les satellites Copernicus (observation de la Terre), IRIS² sera le 3e grand programme de satellites de l’Union européenne. Ils permettront de meilleures télécommunications pour les services de secours lors de catastrophes, les forces armées, ou encore les représentations diplomatiques à l’étranger, et cela en tout point du globe.
Mais ces satellites européens répondront aussi aux besoins directs des citoyens européens. En effet, les satellites fourniront une connexion Internet de qualité aux zones peu couvertes par les réseaux terrestres comme les îles, les zones montagneuses, ou les territoires frappés par une catastrophe.
Sous mon impulsion, le Parlement européen a obtenu l’ajout de conditions environnementales strictes, qui feront de ces satellites un exemple mondial en termes de durabilité spatiale et environnementale. Les risques de pollution lumineuse, de débris spatiaux et l’empreinte carbone seront pris en compte de manière exemplaire.
L’Union européenne financera à hauteur de 2,4 milliards d’euros ce programme, montant auquel s’ajoute des contributions des États membres, notamment à travers l’Agence Spatiale Européenne (ESA), mais également une participation des acteurs privés.
Maintenant il ne reste plus qu’à construire ces satellites, et les lancer ! Je serai attentif à une mise en œuvre rapide, avec de premiers lancements des satellites pour 2024, et le fonctionnement entier du système est prévu pour 2027.